Marche et bains thermaux, Inka Jungle Trek (J2)

Marche et bains thermaux: Inka Jungle Trek

La marche, la bête noire des enfants

En ce deuxième jour d’Inka Jungle Trek vers le Machu Picchu, nous vivrons ce que nous appréhendions le plus avec les enfants, c’est à dire, une journée de marche de 6 heures!!  Comme mentionné précédemment, nos pré-ados ne sont malheureusement pas de grands adeptes de marche…  Pour lire cet article cliquez ici.  Nous nous étions tout de même bien préparé avant le départ, en faisant plusieurs randonnées en montagne.

Voyager léger, c’est ça aussi

Le matin au réveil, la préparation est rapide et on accroche nos vêtements mouillés de la veille sur nos sacs à dos.  C’est la seule façon de faire si on ne veut pas avoir d’odeur de moisi collée à nos vêtements pour le reste du voyage!  En effet, voyager léger implique de laver nos vêtements à la main le soir venu. Parfois une nuit n’est pas suffisante pour venir à bout de l’humidité…surtout en Haute-Amazonie!

Une bestiole fascinante

En sortant de la chambre, Juan Carlos nous désigne une sauterelle en forme de feuille qui s’est posé sur un mur extérieur.  Son camouflage est vraiment réussi!  Ça donne un bon indice sur tout ce qui se cache aux alentours…  D’ailleurs, notre guide se fait un plaisir de nous dresser la liste pendant le déjeuner.

Un peu trop de détails

Tout d’abord, une fois à table Juan Carlos nous explique qu’il a dormi la lumière ouverte et qu’à son réveil, il y avait  un véritable éco-système dans son lit.  Plusieurs insectes attirés par la lumière sont venus lui tenir compagnie.  Il nous explique alors ce qu’on peut trouver en Amazonie: araignées de tout genre, serpents et insectes vénéneux.

Intéressant, mais pas très rassurant

Par ailleurs, il nous explique que le meilleur moyen de survivre à une morsure de serpent est de le capturer ou le prendre en photo afin d’avoir accès au bon antidote à l’hôpital!  La raison est qu’il existe autant de remèdes,  que d’espèces de serpents!  Alors impossible de bien traiter sans savoir quel spécimen nous a mordu.  Émilie, qui comprend un peu trop bien l’anglais, change de visage…je vois bien qu’elle en a appris un peu trop.

Réticences et angoisses

Par contre, il nous dit que les risques sont presque nuls du moment qu’on marche à l’intérieur des sentiers balisés.  Car les bêtes fuient les humains en général… Malgré tout, Émilie m’affirme qu’elle ne veut pas y aller. Un autre beau défi qui l’attend!  Je crois même qu’il est pire que celui du rafting…  Je la sens prise de panique et sur le bord des larmes.  Néanmoins, comme nous avons un horaire à respecter, on doit y aller, malaise ou pas.

Petit « debriefing » légèrement inutile

Pendant le trajet, j’explique à Émilie que la panique qui l’envahie est dûe à ses appréhensions, qui ne réflètent pas nécessairement la réalité…  Qu’il y a des centaines de personnes qui font cette marche chaque mois…  Notre guide est expérimenté…  On peut lui faire confiance…  Si jamais il arrivait quelque chose, on s’en occuperait en temps et lieux…  Rien ne sert de faire des plans pour de l’inattendu… Bla bla bla…  Néanmoins, au point de départ du Trek, la tension est toujours là.

La marche est plus intense que prévue

On commence la marche sur une route de terre et rapidement, on s’engage dans un petit sentier ascendant très dense. Ce matin, Juan Carlos nous a offert de laisser nos sacs à dos qu’on récupérerait le soir venu au prochain Lodge.  Après un meeting familial, nous avons plutôt décidé de les garder.  Alors, ça rajoute un niveau de difficulté à cette montée!  Je marche derrière Juan Carlos et je suis plutôt essoufflée!  C’est gérable, mais J-C a remarqué et il prend un moment d’arrêt pour nous parler des plantes environnantes.

Coca, comme dans cocaïne

Nous venons de croiser des plants de café et de coca.  Comme ce dernier est utilisé par les narcos-traficants pour en faire de la cocaïne, nous lui posons des questions à ce sujet.  En effet, au Pérou le plan de coca et l’utilisation de ses feuilles sont légaux, mais sa transformation est illégale.  Les feuilles sont efficaces contre le mal des montagnes et sont bien utilisées par les peuples des Andes… et les touristes.  Si vous croyez que c’est l’équivalent de prendre de la cocaïne, détrompez-vous!  Il faut des kilos de feuilles coca pour faire un seul gramme de cocaïne.

Toilette et fou rires

Après cet arrêt, nous arrivons à une maison pour la première pause-toilette.  Émilie doit y aller et je marche avec elle vers une cabane en bois.  À l’intérieur, on découvre une « Toilette-Turc ».  C’est notre baptême.  Émilie me demande comment ça fonctionne et je lui pointe les empreintes de pieds et le petit saut d’eau à côté.  On en rit, parce que c’était un stress d’Émilie: « Si jamais il n’y a pas de toilettes pendant le Trek, on fait quoi? ».

Inka Jungle Trek
Toilette-Turc…ça donne envie, non?

Wow, un singe

Cette maison est aussi un endroit pour acheter de l’eau froide.  Nous avons  la surprise d’y rencontrer un singe, un mignon petit chien et 2 perroquets.  On y trouve également une machine pour apprêter les grains de café.  Juan Carlos nous en explique le fonctionnement. Parce que le Pérou est un grand producteur de café, tout comme la Colombie.

Inka Jungle Trek
Petite attraction lors de notre premier arrêt, un singe qui est malheureusement attaché quand les touristes passent, parce qu’il aime un peu trop les iPhones…

Impressionnantes cultures

Ici, on repère aussi des plants de Poinsettia, ces plantes qui ornent nos maisons à Noël!  Nous avons tendance à associer cette herbacée à l’hiver et, c’est étrange de la voir dans son milieu naturel, en Amazonie.  J-C nous montre également des manguiers, des bananiers,  des arbres de cantaloups, des plants de tomates cerises et de pomme de terre.  D’ailleurs, au Pérou, on compte des milliers de variétés de pomme de terre différentes!  Il y en a même une grimpante, qui pousse jusqu’aux sommets des arbres.  Nous qui croyions que les pommes de terre ne poussaient que sous la terre!

Un festin de termites 

Nous poursuivons notre marche en ascension pendant près de 2 heures.  J-C nous pointe d’autres découvertes sur le chemin.  Entre autre, un nid de termites!  Ça ressemble à un gros amas de boue séchée.  Il nous offre d’en manger.  Apparemment que c’est une collation très prisée par les peuples indigènes, parce que c’est hyper protéiné. Pour nous donner l’eau à la bouche, J-C nous explique que les termites ont le goût de leur nourriture.  Pour en connaître la saveur, il suffit de suivre une trace de boue qui part du nid et qui conduit vers leur garde-manger.  Ici, c’est un plan de menthe.  Martin le plus gourmand, se risque, une fois que Juan Carlos a avalé les siennes.

Attention, nos yeux ne distinguent pas tout ce qui nous entoure

Plus loin, on découvre un plant d’orchidées et J-C nous fait observer que sur chaque fleur, une petite araignée se cache.  Il faut vraiment porter attention pour les distinguer, pourtant, il y en a beaucoup!  Sur ce, il nous demande de toujours valider avec lui avant de toucher à quoi que ce soi.  Seulement un oeil habile peut voir ce qui s’y cache.  Comme plusieurs de ces insectes sont vénéneux…on suit ses conseils à-la-lettre! Tellement, qu’Émilie gardera son chandail à manche longue toute la journée, malgré la chaleur!

Du Stevia… c’est une plante?

Nous avons ensuite la chance goûter à du Stevia.  Si vous ne connaissez pas, c’est une plante qui remplace le sucre et qui est très populaire auprès des Végans.  Pour ma part, je croyais que le Stevia était un sucre artificiel, comme l’aspartame.  Je suis épatée de goûter à ses feuilles naturellement sucrées!

Ferme amazonienne

Nous arrivons enfin à une « ferme » très différente de celles du Québec.  Il n’y a pas de petits rangs de légumes ou de grange traditionnelle.  Il s’agit plutôt d’un bâtiment à aires ouvertes en plein coeur de la jungle.  Autour, des arbres fruitiers et des plants de toutes sortes qui poussent naturellement.  On y exploite le Cacao, entre autre.

Dégustation pour tous

C’est un arrêt classique de ce Trek et un endroit où on obtient plusieurs informations sur les aliments préférés des Incas.  Juan Carlos nous a préparé une belle dégustation.  D’abord, un jus de spécialité Péruvienne, le Chicha Morada.  Il est fait à base de maïs pourpre.  En fait, cet exemplaire goûte particulièrement le jus de raisin.  Par contre, pour en avoir bu partout au Pérou, la saveur varie beaucoup d’un endroit à l’autre.  Ensuite, vient le jus de Maracuya ou, fruit de la passion.  Nous goûtons également au chocolat produit par la ferme.  Juan Carlos prend par ailleurs soin de nous faire toucher à un gros lingot de chocolat 100% pur.  Alors, nous pouvons remarquer qu’il est très résistant à la chaleur, puisqu’il ne fond pas malgré la température extérieure.

dégustation Inka Jungle Trek
De nombreux produits à toucher et goûter sur la table, démonstration super intéressante!

Dégustation pour adultes

Par la suite, nous (les parents) avons droit à un shooter d’alcool de canne à sucre aromatisée au serpent!  Oui, on l’a remarqué dès notre arrivée cette bouteille au serpent mort.  C’est un produit assez artisanal, mais comme la teneur en alcool doit être élevée, on aime croire que les bactéries ne peuvent pas survivre dans un tel milieu.  Nous goûtons ensuite à une eau de vie aromatisée aux herbes: laurier, anis et autres.  J-C en profite pour nous parler des Incas, de leur histoire et de leur vénération pour mère-nature, « Pachamama ».

Session de maquillage

J-C nous présente ensuite un fruit que les Indigènes utilisent pour leurs maquillages traditionnels.  Ça ressemble au Ramboutan, mais une fois ouvert, on découvre un liquide rouge.  Celui-ci a des propriétés aseptisantes et nous rappelle un désinfectant très populaire au Québec dans les années 80: le mercurochrome!  J-C met à profit ses talents artistiques et nous fait chacun un maquillage de guerrier personnalisé.  Pour avoir vu d’autres randonneurs barbouillés , notre guide a de très bonnes aptitudes! 

Inka Jungle Trek
La touche artistique de Juan Carlos!

Le chemin est vertigineux

Ça fait du bien de se poser et, après environ 45 minutes, nous sommes prêts à poursuivre la marche.  La suite bien qu’en hauteur, est plutôt plane, si ce n’est de quelques descentes d’escaliers vertigineuses.  Nous marchons à la file indienne, puisque le chemin est très étroit.  Pour ma part, je suis confortable avec les hauteurs ainsi qu’Émilie, bien qu’elle appréhendait beaucoup ce moment.  Par contre pour Martin et Alexi, c’est peu moins naturel, mais rien d’insurmontable.  D’ailleurs, Martin aime bien ses bottes de randonnées finalement …lui qui croyait d’abord faire ce Trek en « flip flop »!

Inka Jungle Trek
La marche peut être vertigineuse, mais dans un décor pareil, tout le monde trouve le courage d’avancer!

Un « spot » pour les courageux

Avec les hauteurs, la vue est complètement dégagée et le décor est absolument spectaculaire!   Le meilleur point vient quand nous nous arrêtons à une plate-forme naturelle.  On emprunte ensuite un passage qui nous amène à une autre plate-forme où nous apprécions une vue sur 360 degrés!  S’y rendre demande un peu de travail mental pour certains!  C’est que la passerelle est étroite et c’est le vide de chaque côté (mis à part quelques arbustes).  Un endroit où on ne peut simplement pas trébucher!

Guide Inka Jungle Trek
Juan Carlos qui nous raconte une de ses histoires fascinantes…le précipice derrière n’a aucun effet sur lui. Il y a des gens plus à l’aise que d’autres!

Délice glacé

En poursuivant notre marche nous croisons des gens qui vendent de l’eau et des « popsicles au jus d’ananas frais ».  Après avoir validé auprès de J-C que c’est ok et que ça ne nous rendra pas malades, nous nous gâtons et ça nous fait un bien immense!  Il est près de midi, le soleil frappe fort en hauteur et il fait chaud!!  Surtout avec un sac sur le dos…

Vite, on veut des toilettes 

Nous amorçons par la suite notre descente vers le lieu du dîner.  J-C nous cueille des mandarines.  Rien de plus frais qu’un fruit qui vient directement de l’arbre!  Nous continuons ensuite pendant un petit moment sur une route de terre.  Puis nous coupons à travers un raccourci, parce que le besoin d’aller aux toilettes commence à devenir urgent!  À l’approche du restaurant, nous voyons des poules en liberté, ce qui nous fait sourire.  Parce que c’est la dernière chose qu’on imagine croiser en pleine jungle!

Repos et excès

Le luxe nous est proposé avant le dîner!  On s’étend dans les hamacs pendant un instant.  Enlever ses souliers après 3 heures de marche, c’est divin.  Ensuite, nous avons droit à un repas bien copieux.  Au menu: entrée de ceviche, soupe traditionelle, poulet chimichuri et dessert accompagné d’un grand pichet de limonade!  Après la soupe, les enfants et moi on a déjà l’estomac rempli…mais comme c’est fait avec amour et que c’est délicieux, on mange plus que nécessaire!

Défi numéro 1

Une fois reposés et rassasiés, on prêt à reprendre la marche.  Rapidement, un défi se pointe à l’horizon.  La traversée d’un pont tordu d’apparence douteuse auquel il manque plusieurs planches.  Un à la fois, nous traversons à notre rythme.  Pour Émilie, c’est le plus vite possible alors que pour Alexi, c’est tranquillement mais sûrement .

Défi numéro 2

On croyait que c’était un gros « challenge » jusqu’à ce qu’on croise le deuxième pont qui lui, n’a pas de rembarde pour s’aggriper…  Comme on s’en vient de véritables Indiana Jones, tout le monde réussit sans paniquer.  On n’a fait qu’une demi-journée de marche et l’évolution est incroyable!!  

C’est à mon tour d’avoir peur

On suit la rivière pendant le reste du trajet.  Le terrain devient de plus en plus rocailleux et à un moment, J-C s’arrête.  Il y a quelques guêpes amazoniennes immobilisées sur une branche qui nous bloque le chemin.  Pour éviter de les provoquer, il casse la branche doucement, mais les guêpes ouvrent les ailes!  J’ai un petit moment de panique, parce que moi, c’est les guêpes  ma phobie.  Heureusement, elles se calment et ne bougent pas de la branche.  On peut avancer.  En continuant, J-C nous propose deux alternatives.  Une qui nous fait passer à travers de grosses roches et une autre qui monte pour passer devant un gigantesque nid de guêpes.

Inka Jungle Trek
Une minuscule partie du nid de guêpe géant!

Petite leçon 

Pour moi, c’est l’option un, mais Martin prend l’option deux et réussit à prendre le nid en photo.  Plutôt terrifiant, mais très impressionnant!  Il nous rejoint ensuite et nous continuons la marche jusqu’à un immense pont suspendu.  De l’autre côté, nous achetons de l’eau à une dame et son enfant.  Celui-ci doit avoir 4 ans et il s’amuse avec une simple chenille .  J-C nous explique que les enfants Indigènes, s’amusent avec ce qu’ils trouvent et qu’ils savent distinguer une bestiole dangereuse d’une autre inoffensive.   Petite leçon éducative pour les enfants qui passent leur vie devant leurs écrans…

chenille Inka Jungle Trek
Il y a des enfants qui restent collés à leurs écrans, et il y en a d’autres qui s’amusent avec des chenilles!

Un avant-goût des tyroliennes

Un peu plus loin, nous retraversons la rivière à l’aide d’une Tarabita. C’est assez rudimentaire comme appareil:  un plateau de bois avec une structure en métal accroché à un câble où on s’assoit du mieux qu’on peut. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus sécuritaire, on n’est pas attaché mais, c’est assez trippant comme expérience!  La vue, encore une fois, est magnifique!  

Tarabita Inka Jungle Trek
Alexi s’installe dans la Tarabita…et je viens le rejoindre. Pas question de l’envoyer seul;))

Il fait noir 

Nous croisons enfin une grotte .  En fait, il s’agit plutôt d’un ancien tunnel de chemin de fer abandonné.  Nous devons le traverser pour arriver au bains thermaux.  C’est le moment de sortir les lampes de poches.  J-C nous avertit qu’il y a plusieurs chauve-souris à l’intérieur et qu’on doit se faire discrets pour éviter de les effrayer.  Nous voyons en effet plusieurs excréments sur le sol.  Alexi et Martin distinguent les chauve-souris au plafond.  On fait aussi attention où on met les pieds, parce qu’il y a beaucoup d’eau rouillée sur le sol.  

grotte Inka Jungle Trek
Un ancien tunnel de chemin de fer qui sert de refuge aux chauves-souris à traverser.

Arrivée au bains thermaux

Quelques minutes plus tard, la marche tire à sa fin et les  bains thermaux apparaissent au loin…ou plutôt leur clôture.  C’est difficile de s’imaginer ce qui se trouve derrière et on est très impressionnés une fois sur place!  C’est immense et vraiment beau!!  Cet endroit est très populaire, parce que c’est bondé de monde!  

On est raisonnables

J-C nous demande combien de temps on veut passer ici de façon à organiser le transport.  On se met d’accord pour 1 hre 30.  Bien que l’endroit soit génial, la faim se fait sentir et nous savons pertinemment que l’idéal serait de se mettre au lit à une heure raisonnable.  Nous profitons donc de chaque minute dans ces impressionnantes piscines naturelles au pied des montagnes.  

L’eau chaude, quel délice

Ce qui est étonnant, c’est le fond naturel des piscines.  On s’attendait à mettre les pied sur du béton, mais c’est plutôt sablonneux et rocailleux.  Aussi, puisque les piscines se déversent les unes dans les autres, l’eau est plus chaude dans la première que dans la dernière.  Il va sans dire qu’après une journée intense de marche, se baigner en eau chaude, c’est top!

Une petite « ride Peruvian style »

Le temps passe trop vite et il est déjà l’heure de partir.  J-C nous propose de nous joindre à un autre groupe pour le transport vers l’hôtel.  On fait ça à « la Péruvienne »! On se tasse et on rempli la camionnette au maximum! Avec de la musique dans le tapis et de la buée dans les fenêtres, ça donne une ambiance assez party!  On est maintenant « bullet proof » côté transport au Pérou!

Restaurant privé

On dépose les groupes à leur Lodge et on arrive finalement au nôtre.  Comme il est assez tard, on dépose nos sacs et on repart tout de suite.  Le restaurant est à 1 minute de marche et on est les seuls clients.  Notre table donne sur l’extérieur et on peut voir les familles qui jouent dehors.  Même s’il est tard, les enfants veillent et ne sont pas prêts d’aller dormir.  J-C nous explique qu’au Pérou, les enfants, même très jeunes, vont au lit vers 23:00.  Il suppose que ça peut être une cause de la petite taille des Péruviens.

Un autre repas en bonne compagnie

Le souper se poursuit de la même façon que cette magnifique journée a commencé.  On a de super belles discussions avec notre guide et le repas est plus que généreux.  La différence, c’est que les angoisses ont complètement disparues!

Douche froide et insomnie

Lorsque nous retournons à la chambre, nous vivons notre première et dernière douche d’eau froide du Pérou.  Le lendemain, J-C nous dit que nous aurions dû aller voir la réception qui avait oublié d’ouvrir le « breaker » pour chauffer l’eau.  Disons qu’avant d’aller dormir, l’eau froide, ça réveille!  La nuit sera d’ailleurs plutôt courte, parce qu’il y a une fête tout près et que les murs sont en carton…

Malgré tout, le lendemain la bonne humeur est au rendez-vous pour une autre journée bien remplie: tyrolienne et marche vers Aguas Calientes!  Je vous raconte la suite dans mon prochain article!  Chao!

Pour plus d’images et quelques vidéos de cette journée, je vous invite à visiter ma page Facebook en cliquant ici.

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