LIMA PÉROU: NOTRE ARRIVÉE (partie 2) : Trip en famille

Notre arrivée à Lima au Pérou nous a fait goûté à des habitudes de conduite assez différentes de celles que nous connaissons. La journée avait pourtant bien commencée avec deux beaux vols sans histoire. Cependant, elle a pris un tournant un peu hors de notre contrôle. Nous voilà donc arrivés à notre auberge et notre hôte nous fait faire le tour de la maison. Comme ceci est la 2^ème partie du récit de notre arrivée au Pérou, je vous invite à cliquer ici si vous n’avez pas lu la 1^ère.

NOTRE CHAMBRE QUI NE SATISFAIT PAS LES STANDARDS NORD-AMÉRICAINS DES ENFANTS

Nous arrivons à notre très petite chambre, excessivement modeste avec 2 lits superposés qui remplissent tout l’espace. Ajoutons un détail, si Martin déplie ses jambes au complet en s’allongeant sur son lit, ses pieds dépassent. Par la suite, la dame nous montre la chambre de bain du palier qui est super propre, mais qui est un peu loin, surtout dans le noir… On la partagera avec d’autres visiteurs s’il y en a.

LA SALLE DE BAIN AU FOND DU COULOIR

C’est alors que les enfants soulèvent le point de: « Qu’est-ce qui arrive si je dois aller aux toilettes cette nuit?? ». En théorie pour moi, la toilette partagée ne posait pas de problème. Par contre, c’est vrai qu’en pratique…c’est pas très pratique justement! Comme on n’a pas le choix,et qu’on veut alléger la situatuon, on s’entend avec les enfants pour y aller avec eux cette nuit, si nécessaire.

INONDATION DE LARMES

Finalement, notre hôte nous quitte. On est enfin seuls et c’est la première fois depuis notre arrivée à Lima. Donc on ferme la porte de la chambre et là, la fatigue se fait sentir et les nerfs lâchent! La pauvre Émilie commence à pleurer du fond du cœur… Ça fait un bout qu’elle ravale et elle est inconsolable. Elle est démolie parce qu’elle en a pour trois semaines au Pérou et que ce n’est pas le genre de conditions auxquelles elle s’attendait. Avoir su, elle aurait vraiment préféré se faire garder et rester à la maison.

COMPASSION FRATERNELLE

Alexi a un malaise aussi, c’est évident. Par contre, comme sa sœur à l’air vraiment malheureuse, il n’ose pas en rajouter. Puis, il nous fait promettre que les autres hébergements seront mieux. De notre côté, on sait que tout est correct. On a fait tellement de recherches sur le Pérou, on est sûrs que ce qui nous attend à Lima, c’est fantastique. Toutefois, on se sent mal que les enfants vivent ce genre d’émotion, qu’ils aient peur et qu’ils souhaitent s’en aller. Notre but était de créer une coupure dès le début, mais on y est peut-être allés un peu trop fort? Merde!

TROUVER UNE SOLUTION POUR CANCELLER CETTE DEUXIÈME NUIT

Le hic, c’est les deux jours d’hébergements prévus dans cette auberge… En plus, on se rend compte que c’est très loin du quartier de Miraflores, qui est LE quartier à visiter si vous passez quelques jours à Lima lors d’un voyage au Pérou. En fait, c’est à une heure de taxi! Si bien qu’on se dit que revenir ici le lendemain après avoir passé la journée là-bas ne fait absolument aucun sens. Alors une fois couchée, comme j’ai de la difficulté à dormir de toute façon, je cherche une solution. J’aimerais trouver une façon de canceller notre 2ème nuit, sans frais et sans malaise.

LA RÉPONSE EST DANS LE WEB

Après avoir travaillé fort pour connecter le wifi, je finis par faire une demande de cancellation à notre hôte via le site de réservation. Rien n’est garantie, elle peut refuser et c’est son droit. Cependant, je prends quand même la peine de lui expliquer pourquoi nous voulons canceller. Ça fonctionne puisque 30 minutes plus tard, je vois qu’elle a accepté. Enfin on respire et nos épaules sont plus légères!

ET LA LUMIÈRE FÛT

D’ailleurs c’est le matin, et on dirait que la luminosité aide à changer notre perception. Tout le monde est content, malgré qu’Émilie est encore un peu craintive. Toutefois, c’est un pas de géant par rapport à la veille. Alors, on se dirige vers la salle commune pour aller déjeuner.

MERVEILLEUX, ON VA POUVOIR PARLER AVEC D’AUTRE VOYAGEURS

C’est très convivial, tout est sur place. On n’a plus qu’à choisir ce qu’on met dans nos assiettes et on s’assoit à la table avec d’autres voyageurs. À ce sujet, ils sont trois en pleine discussion et ils nous ignorent un peu. Au fond, on est dans un endroit typique pour les backpackers…qui sont en général, sans enfants. Disons qu’on détonne un peu…

DISCUSSION INSPIRANTE AVEC UN COUPLE DE BACKPACKERS

Après un certain temps, un des gars s’en va et on amorce la conversation avec ce sympathique petit couple d’Américains. Ils en sont à la fin de leur voyage d’un mois au Pérou. La fille nous dit vivre son premier « trip » du genre et avoue avoir eu un choc elle aussi au début.

TIENS TIENS…!

Ainsi, elle nous raconte son sentiment de peur du commencement qui s’est transformé en: j’en veux encore. Elle nous avoue d’ailleurs qu’en terminant son aventure au Pérou, elle souhaitait absolument revenir dans cette auberge de Lima. Généreusement, ils nous parlent de Cusco, du Machu Picchu et nous donne une foule d’informations! Encore mieux, ils réussissent à rassurer Émilie. Merci!!

ZOOTHÉRAPIE À LIMA, LE PÉROU À BEAUCOUP À OFFRIR

Suite à leurs conseils sur les transports, on s’installe l’application Uber. Puis, avant de quitter l’auberge, on va faire un tour sur la terrasse du toit. Là-bas, il y a une vingtaine d’oiseaux dans une immense cage et un chat qui veut jouer avec les enfants. Comme vous savez probablement, les animaux et les enfants c’est un bon combo! Disons que ça termine bien notre séjour ici et fait gagner des points à Lima. D’ailleurs, ce qu’Émilie a préféré du Pérou, est toujours en lien avec des chiens qu’on a rencontré sur notre chemin.

LA DIFFÉRENCE ENTRE UN UBER ET LE TRANSPORT DE LA VEILLE

Après environ 30 minutes passées sur la terrasse, on commande notre Uber. Au Québec, il y a une polémique par rapport à ce service, qui voleraient apparemment les clients des taxis. Nous n’avions pas d’opinion sur le sujet, mais après l’avoir utilisé au Pérou…wow!!! En effet, c’est vraiment bien fait, efficace, sécuritaire en plus d’être meilleur marché!

C’EST MAINTENANT NOTRE APPLICATION PRÉFÉRÉE AU PÉROU

D’autant plus que la ballade de la veille avec notre chauffeur trop pressé est à l’opposée de celle-ci! Premièrement, la voiture est impeccable! Ensuite, le chauffeur est prudent et on peut s’attacher. Finalement, tout est déjà payé via l’application, donc aucun billet à sortir!

LE PAYSAGE NOUS PARAÎT FAMILIER

De fil en aiguille, nous quittons le quartier de l’aéroport et le décor change drastiquement! Parce que la capitale du Pérou, Lima, c’est magnifique! D’abord, on aperçoit l’océan Pacifique. Ensuite, les immeubles passent de modestes à modernes. Il y a de beaux parcs et de formidables aménagements paysagers. Les gens sont des professionnels américanisés. De fait, on est en terrain connu. Même si le but premier était de faire une coupure en début de voyage, ça fait du bien de se sentir en milieu familier!

DE L’INCONFORT POUR MIEUX APPRÉCIER LE CONFORT

Effectivement, parfois sortir de sa zone de confort fait réaliser et apprécier des trucs qu’on prend pour acquis (même si ça peut paraître cliché). Dans notre cas, le voyage a été un crescendo au niveau du confort. D’ailleurs en commençant par le bas en ce premier jour à Lima, nous avons fait une réelle coupure entre le Canada et le Pérou.

TOUT EST UNE QUESTION DE COMPARAISON

En conséquence, à chaque fois qu’il y avait un petit luxe de plus, les enfants étaient hyper heureux. Par exemple, pour quelque chose d’aussi simple qu’une salle de bain privé, un séchoir à cheveux, une télévision avec des postes espagnols, on entendait des: À date, c’est mon endroit préféré!!

FINALEMENT, OBJECTIF ATTEINT

En fait, l’inconfort ne tue pas et ça vaut la peine de l’expérimenter avec sa famille. Vous seriez surpris du pouvoir d’adaptation qui est en chacun de nous! Sur ce, je vous raconte la suite de notre voyage bientôt.

Articles reliés

Pour plus de visuel et du contenu complémentaire sur le Pérou, je vous invite à visiter et aimer ma page Facebook cliquez ici.

ON PARLE DE NOUS DANS LA PRESSE

Pour lire l’article, cliquez ici